Mes animaux

Je ne vais pas vous parler de tous les animaux qui ont partagés mon quotidien mais ceux qui sont restés plus de 8 ans dans ma vie et de ceux que j’ai aujourd’hui. Sinon la liste serait très très longue car je suis une passionnée. Mon frère m’a baptisée Brigitte BARDOT.

J’ai commencé par avoir un chat quand je me suis retrouvée étudiante en Fac de Psycho à Nantes. Je vivais dans un studio et je ne voulais pas être seule. Je l’avais récupéré chez un ami. Il était tout noir et se prénommait Ulysse. Il a vécu de nombreuses années avec moi. Son quotidien n’a pas été toujours simple mais c’était une boule de poil que j’aimais beaucoup. Il m’a quitté suite à une maladie du sang.

Quelques années après, j’ai emménagé avec mon petit ami de l’époque et j’avais récupéré une chienne Rottweiller donnée qui s’appelait Latina. Elle vivait dans un camp de gens du voyage et ils n’en voulaient plus. C’était une chienne très gentille qui manquait de beaucoup d’attention. Elle attendait des petits mais personne ne nous l’avait dit. Nous lui avions laissé deux petits parce qu’elle avait beaucoup de lait. Cela n’a pas été simple de les placer car c’était des Rottweillers croisés Schnauzer. Latina était une chienne douce, gentille et bonne gardienne. Elle a vécu longtemps et a eu une belle vie de chien chez nous. Elle a vu ma fille grandir quelques années.

Après, on vivait en appartement avec ma fille donc Latina résidait chez mes parents à la campagne. Nous avions Ulysse. Puis un jour monsieur est parti se promener. Peur de ne jamais le retrouver vu qu’on habitait en cité, j’avais repris un chaton car le chat de l’appartement manquait. On l’avait appelé Domino. Puis un jour, Monsieur Ulysse est revenu et nous avions donc deux chats. En juillet 2016, le jour de la naissance de mon fils, il a disparu et nous l’avons jamais revu.

Elixir

Era

Féodor

Lucky

Otis

Nymphéa

Pily

Il y a deux ans, j’avais décidé d’avoir un chien pour me protéger quand je me retrouvais seule à l’auberge. Je suis tombée par hasard sur une annonce sur Leboncoin d’une chienne malinois donnée. Nous sommes tous partis sur Montluçon et on est revenu avec Orya. C’est une crème de chienne. Elle est adorable, pleine d’amour et très fidèle. Cette chienne a une partie de mon cœur

Rapido et Rafale sont deux gascons croisés griffon que mes enfants ont voulu suite à mise bas d’une chienne d’un couple qu’on connaît. Deux chiens de chasse se n’est pas facile à gérer tous les jours.

Rapido
Rafale

Narcos est un malinois donné car la personne n’avait plus le temps de s’en occuper et un jardin trop petit. Aujourd’hui, c’est un chien épanouit super proche de nous, plein d’amour.

Caps

Tempête

Parmis tous ces chiens, j’ai également deux lapins béliers nains, 2 perruches, 4 poules pondeuses, 2 chèvres. Ma fille a également ramené à la maison pour les sauver deux petits chatons abandonnés par leur mère.

Avoir des animaux, c’est une passion qui prend aux tripes. Après beaucoup vont dire mais quand on n’a pas beaucoup d’argent, on ne prend pas autant d’animaux. J’ai un énorme coeur mais un tout petit porte-monnaie. Après, c’est la même chose que pour les enfants eux d’abord et nous après. Mon mari me soutient là dessus et c’est cool.

Projet d’une nouvelle vie

Arrivés dans le Puy-de-Dôme le 1er novembre 2019, nous avons beaucoup souffert suite à la liquidation judiciaire de notre projet à cause du Covid.

Aujourd’hui, nous sommes toujours en location. Pourtant avec nos dernières billes, nous avons investi dans un terrain en pleine campagne à une altitude permettant de voir la neige tous les hivers. Nous avons étudié plusieurs possibilités d’habitation mais à chaque fois c’est trop cher. Étant surendettés et moi interdit bancaire à cause de l’Auberge, nous n’avons aucun moyen de financement personnel.

Pourtant, pour qu’on puisse sans sortir financièrement et commencer à résoudre nos problèmes nous avons besoin d’être chez nous dans notre petite maison au cœur de la nature et en totale autonomie.

Quel est notre projet ???

Nous voulons vivre avec l’essentiel vital. Le superficiel ne nous intéresse plus. Nous voulons également de l’autonomie. C’est en plus dans l’air du temps.

Mon histoire

Je suis Emilie, une femme de 38 ans. J’ai grandi à la campagne en Loire-Atlantique. A l’adolescence, je suis partie vivre sur Nantes pour mes études puis j’y suis restée. Je n’ai pas fait toujours les bons choix. Aujourd’hui, je suis en couple avec Maxime depuis 10 ans et mariée depuis 6 ans. J’ai deux enfants : Océane 15 ans et Mathias 5 ans. En 2019, nous en avons tous eu marre de la grande ville avec sa circulation, ses manifestations, ses agressions, son bruit. Nous, les adultes c’était de notre vie salariale. Nous avions un projet d’être patron d’une entreprise ensemble. Nous avons regardé beaucoup de projet mais par rapport à notre vie financière, nous étions limités. Après plusieurs mois de discussion, nous avons décidé de se lancer dans l’aventure de la restauration vu que mon mari est diplômé de l’hôtellerie, restauration et qu’il avait abandonné sa passion pour moi.

En 2010, j’avais déjà eu envie de partir loin de Nantes pour des raisons très personnelles et familiales. Maxime avait été recruté dans un restaurant à ROUSSILLON proche de CAVAILLON dans le Vaucluse. Je l’avais rejoint fin juin mais le 30 juillet, j’ai eu un très grave accident de la route. Je ne me souviens pas des raisons. J’ai été 3 jours dans le coma. J’ai eu un grave traumatisme crânien. Mon mari m’a réappris à me laver, à manger, à parler et à marcher. Quand, j’ai remarché pour la première fois dans les couloirs de l’hôpital de Marseille avec un infirmier, j’ai fait une crise d’épilepsie. Le personnel soignant m’a demandé d’aller en centre de rééducation mais je ne me sentais pas à ma place donc mon mari avait demandé au médecin traitant un arrêt pour que je puisse rentrer chez-moi. J’avais interdiction de rester seule. Ma fille nous rejoignait pour la rentrée scolaire. Après, j’ai fait une grave dépression et j’ai demandé à mes parents de revenir chez eux. En Octobre 2010, nous sommes tous retournés dans notre région d’enfance. Les années qui ont suivies, ont été extrêmement dure. J’ai dû me reconstruire avec des handicaps invisibles. J’ai eu la chance de trouver un travail avec des personnes supers gentilles et qui m’ont réappris énormément. Je suis devenue fonctionnaire territorial un 1er avril grâce à une directrice géniale qui a cru en moi. Les années ont passées et je me suis lacée de l’ambiance pas toujours au beau fixe. De plus avec mon mari, nous avions le projet d’être notre propre patron. En 2019, j’avais déjà bien évolué donc j’étais prête à changer de vie et tout recommencer.

Nous sommes arrivés en Auvergne plein d’espoir, motivés pour s’investir dans notre projet. La maison de location est un paradis de verdure et de calme. Nos animaux arrivés de Nantes étaient les plus heureux car on avait une petite cour. On a beaucoup travaillé sur la préparation d’ouverture de l’Auberge. Nous avons été assez bien accompagné sur le début. Le 2 février 2020, nous étions opérationnels et nous avons inaugurés l’Auberge. Beaucoup de personnes se sont déplacées. Les débuts ont été assez difficiles pour moi qui n’était pas du milieu. Milieu mars quand je commençais à m’habituer, nous avons du fermer à cause du 1er confinement. Nous avons rouvert en juin. L’été avait été assez bon mais par manque de trésorerie nous n’étions pas serein. En octobre quand la première facture a été rejetée par la banque, j’ai commencé à me poser la question de fermer. La deuxième annonce du couvre feu nous a fait stoppé l’activité car nous n’avions plus rien sur le compte. Nous avons déclaré la liquidation juste avant le 2ème confinement. Il a fallu 1 an pour que la liquidation judiciaire soit prononcée. Aujourd’hui, nous sommes toujours en location avec un loyer assez élevé. La liquidation est terminée mais les dettes se sont accumulées. Nous avons un dossier de surendettement et un FCIP. Je n’ai pas retrouvé un emploi aussitôt. J’ai fait le recensement de la population du Vernet-Chaméane en 2022 puis par chance le Conseil Départemental m’a proposé un remplacement. Depuis le 11 avril, je suis prolongée au mois le mois en espérant obtenir un poste pérenne. En tout cas, les galères continuent car c’est parce qu’on a deux salaires qu’on peut s’en sortir haut la main. Je rêve d’une vie sans retard de paiement. Une maison à nous, construite de nos mains, totalement autonome pour éviter de continuer à payer des sommes élevées chaque mois, de pouvoir avoir de l’eau chaude au quotidien, d’être chauffés l’hiver, d’avoir une plus petite surface à nettoyer, de continuer à vivre avec mes animaux.

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